John Ford à la montagne

John Ford (c'est du moins le sentiment d'Apure) emmène toute son équipe, dont il fait partie, au sommet d'un plateau rocheux, brumeux et noirâtre. Les nuages s'accumulent au-dessus de leurs têtes — nuages vibrants. "Pas d'inquiétude, les enfants." Se forme dans les nuages la tige noire d'une tornade. "Patron, regardez ! C'est mauvais, ça." Mais John Ford hausse les épaules, et la tornade inexorable s'approche du plateau — s'approche d'Apure, dont elle pénètre le corps. Tout se brouille.

Revoir les morts

Apure a revu son grand-père bien aimé cette nuit. Au milieu d'un rêve plus confus, il est souvent amené dans la maison du défunt. "Il est là, passe lui dire bonjour". Le grand-père est dans la chambre du bas, couché sur un canapé. Quand Apure entre, le grand-père s'écrie "N'allume pas la lumière, mon petit ! Ah, trop tard... Tu as vu." Il a, le pauvre homme, un œil au beurre noir. Apure le serrant dans ses bras sent à quel point il est frêle, fiévreux. "Tu es revenu, donc ; ils n'ont pas voulu de toi.". "Eh oui, dit le grand-père, c''est finalement assez difficile de mourir complètement."