esmaspäev, märts 13, 2006

Marebito en deux séances

Un cameraman intermittent découvre dans les profondeurs de Tokyo une jeune fille nue qu'il installe dans son appartement. Apure s'est endormi quand l'homme arrivait aux montagnes de la folie, a regardé la suite le lendemain, l'arrivée de la jeune fille dans l'appartement que filment en permanence deux caméras (l'homme observera la fille ou plutôt la créature venue d'ailleurs, le marebito, de son téléphone portable, à plusieurs reprises). Marebito mélange trois ou quatre films, un drame familial à la Nobody knows, un film de vampire, une variation sur quelques thèmes fortéens (la terre creuse, les doubles...) ; rend hommage à Lovecraft et à Kaspar Hauser ; Marebito ne devrait pas tenir debout, privé qu'il est de scénario, et cependant marche jusqu'au bout, bravement, dans les rues feuillues de Tokyo, énorme bête en sommeil.

Sildid: