esmaspäev, märts 10, 2014

La main

Apure (qui, avant ou après cette section du rêve, rencontre — cela ne s'est pas produit depuis longtemps — son ami perdu, en compagnie de deux femmes assez laides : l'ami est élégant, il a bonne mine, même si Apure le trouve vieilli, ce qu'il est aussi, se dit-il) sortant de chez lui rencontre une voisine et sa fille, petite enfant de quatre ou cinq ans. L'enfant tend la main quand Apure passe à sa hauteur et la mère se retourne : "Donne la main, ne crains rien !". Et l'enfant de donner la main, en effet : si bien qu'Apure se retrouve avec, entre les doigts, une petite main tiède détachée du corps de la fillette. La mère n'a pas l'air de s'en étonner. L'enfant maintenant est sur le dos, les jambes en l'air, et se fouille dans le ventre : pour débloquer ses rouages, explique-t-elle. Apure rentre chez lui, non sans une certaine gêne, disant à la mère qu'il a besoin de se remonter, lui aussi.

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