laupäev, jaanuar 05, 2008

Tokyo Hotel

Après avoir regardé, toutes lumières allumées, Le détective des cauchemars, Apure dans la nuit se retrouve dans un vaste bâtiment moderne et désert, en réunion avec trois joyeux garçons. Un livreur apporte une brassée de cadeaux offerts par la puissance invitante, qui a également fait acheter des bouquets de fleurs (Apure se demande où il va pouvoir conserver le sien au frais) et retenir une suite somptueuse dans un hôtel tout proche. La réunion finie, les quatre s'installent dans le vaste appartement. L'un des garçons a déjà posé son pyjama sur l'un des lits ; Apure, non sans angoisse, fait le tour de la suite. Pièces richement meublées, grands canapés écarlates, meubles vitrés — le style est plus cossu qu'élégant. "Il me faut de la lumière naturelle" explique Apure à l'un des joyeux garçons. À la première visite, il a eu le sentiment que la suite, enchâssée dans une des grandes tour du quartier, n'avait aucune fenêtre. À deuxième vue, il constate qu'un lit est dressé dans l'immense salle de bains, éclairée par plusieurs fenêtres en vitraux. Elles donnent sur le jardin et le clocher d'une église, et Apure imagine avec joie la venue du jour à travers les carreaux colorés.
Deux des garçons ont disparu ; le troisième plisse le front. "Ils sont en train de se battre avec la porte, qui ne veut pas se fermer." "Il faut appeler la réception", se dit Apure, mais il n'a encore croisé personne que ses amis dans cet hôtel de luxe.

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