esmaspäev, jaanuar 28, 2008

Violent taxi

Apure sur le bord d'une autoroute américaine, déserte, attend un taxi. Il en passe (taxis à la française, ornés d'une lanterne) qui ne s'arrêtent pas. Apure peste. Puis sur l'aire où il attend se matérialise un coupé bleu métallisé. "Vous pouvez m'emmener ?" "Mais bien sûr." Dans un premier temps, le chauffeur, qui conduit volant à droite, est occupé à remettre son pare soleil et zigzague sur la route. "Vous voulez que je vous aide ?" demande Apure inquiet. Le chauffeur ne répond pas mais roule droit. Il s'arrêtera plus tard au passage à niveau. Passe un train long et blanc, un nouveau modèle, apparemment, qui peut aussi rouler sous l'eau. Ce qu'il fait sous les yeux ébahis d'Apure et du chauffeur de taxi. Ils ne sont pas au bout de leur surprise. Sur une autre partie de la voie, le train se déplace sur des jambes mécaniques. Mais sur une autre partie encore — ce sont les passagers qui, formant une chaîne humaine, le portent sur leur dos. Le taxi poursuit sa course et dans les montagnes côtoie un massacre ; le chauffeur roule comme un fou et Apure n'a pas le temps de bien voir ni de comprendre le pourquoi de tous ces morts au bord de la route.
Dans une autre partie du rêve, Apure a une discussion de réconciliation avec un de ses cousins, qu'il n'a pas vu depuis des années. "Il faudrait qu'on se reparle, dit le cousin. C'est idiot, cette brouille." "Oui, dit Apure, mais ce n'est pas ce que tu crois." Le cousin recule d'un pas, soudain hostile. Il a décroché du mur un dessin qu'il a autrefois offert à Apure.

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