À la pêche

Apure dûment chapitré par une amie tente de fixer les rêves, fuyant ces jours-ci, à la sortie immédiate du sommeil. Las ! il est pour l'instant bredouille. Même si, au réveil, il lui semble être pendant quelques secondes en état de persistance onirique, tout se disperse le moment d'après. Dans le métro, aujourd'hui, cependant, en écoutant le suave Beautiful dreamer de Peg Carrothers (l'hameçon est un peu gros, peut-être ?) il a retrouvé deux minutes du rêve de la nuit passée. Il marchait dans un train, à la recherche d'une place isolée ; il faisait nuit. Les sièges étaient de plastique beige, couverts de toile orange ; les passagers étaient tous ou presque endormis. Il a enfin trouvé une cabine vide, où passer une nuit tranquille.