neljapäev, märts 13, 2014

Un assassin du peuple

Apure s'est distingué cette nuit. Se promenant en forêt, il a trouvé sur le chemin deux chats mourants, leur fourrure maculée de sang. Non loin, un homme et son fils riaient de les voir agoniser. Apure furieux s'est emparé d'une énorme branche et l'a brandie sous le nez des deux individus. "Sauvages ! Achevez-les, au lieu de ricaner ! — De quoi je me mêle !" répond le père. "Ces bestioles, elles sont de trop." Et de lever son fusil pour mettre Apure en joue. Apure bombe le torse (mais est-il abattu aussi sommairement que les chats ? Il ne s'en souvient pas.)
Dans une autre partie du rêve, il se retrouve en ville, à observer l'activité d'un marchand de rue, qui vend des viennoiseries. Un homme rôde autour de la table, attendant son heure pour voler un sachet de pains au chocolat. Apure croise le regard du futur voleur à plusieurs reprises. Il s'avance vers la table au moment où le voleur, profitant d'un moment d'inattention du marchand, commet son méfait. Le marchand est furieux. Apure sort un billet. "Laissez, laissez, je paie", dit-il. Le marchand le bouscule, écumant. "Qui es-tu ? Un assassin du peuple ?"

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