neljapäev, märts 30, 2006

Tout ce qui se mange

Apure, en visite chez des amis chinois, nourrit à la cuiller les deux enfants, faux jumeaux, du couple ; un petit garçon et une petite fille. C'est une crème au caramel qui fait des grumeaux épais, mais les enfants en redemandent et finissent par se retirer l'un l'autre la nourriture de la bouche, en silence et gravement. Au fond du pot, ce n'est plus du caramel mais du poisson fumé en gelée, dont les deux enfants se baffrent avec la même avidité.

Dans un autre rêve, Apure rentre du cinéma avec un ami. Ils marchent dans la nuit, rue de la deuxième République, puis se mettent à courir, par jeu. La station de métro est fermée, il est plus de minuit. D'autres promeneurs dépités se battent pour avoir un taxi.

Quant à Yumeji : trois femmes maintenant sont entrées dans la danse autour du peintre volage ; une putain au caractère plutôt enjouée, une adolescente tuberculeuse et une jeune veuve dont le mari, assassiné par un homme qu'il avait fait cocu, hante les rêves du peintre, tandis que l'assassin erre dans les montagnes, une faux à la main. Apure s'est encore endormi au bout d'un quart d'heure, mais le film est de plus en plus beau.

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