neljapäev, märts 16, 2006

Violences urbaines

Un moment brutal dans la nuit d'Apure : dans une rue de la ville, une automobile et ses passagers sont pris en sandwich entre deux autres voitures. Les passagers hurlent : "Qu'on appelle la police !".Un peu plus tard, Apure rentre chez lui. Son appartement est désormais communautaire ; un étudiant par chambre, et tandis qu'Apure cherche le chat, égaré dans les escaliers, les étudiants organisent une fête sage. Apure y trouvera cependant une fillette de trois ou quatre ans occupée à finir un mégot. Il commence par en rire puis la morale reprend le dessus. "Ce n'est pas bien", dit-il à la petite fille, qui se tortille et gémit. "J'veux partir d'ici ! J'm'ennuie !". Apure aussi. Il prend son vélo, qu'on vient de lui offrir, et repart dans les rues avec une des étudiantes. Elle marche derrière ou à côté de lui, si bien qu'il ne verra jamais son visage.

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