pühapäev, aprill 23, 2006

Un goût d'échec

C'est un rêve dont Apure s'extrait avec une impression de tristesse et d'échec dont l'intensité ne se justifie pas vraiment. Le rêve ne résiste pas à la revisite, il s'effiloche ; pire, il échappe au souvenir. Voilà ce qui surnage : Apure est assis dans une salle de cours, où l'on enseigne le russe. Il sait qu'il s'est inscrit mais ne se souvient pas d'avoir payé. La salle est presque vide, et le professeur n'est pas là. "Je me demande tout simplement ce que je fais ici." Dans la semaine, Apure prend d'autres cours de langue, qui l'intéressent davantage. La fin du cours venu, il range son cahier et se morfond sur son absence de talent linguistique. Le russe, il n'y arrivera jamais, à quoi bon continuer à gâcher ses vendredi soir ? Et le japonais, qu'il apprend par ailleurs, pfu ! Vanité, tout n'est que vanité. Le professeur apparaît : c'est un jeune homme d'apparence aimable. Il est revenu chercher quelque chose qu'il a oublié. "Dites, vous n'auriez pas vu mon... ?" Apure a oublié ce que le professeur de russe avait oublié. Dans les couloirs de l'université, il prend la décision d'arrêter ces maudits cours de russe. Il se réveille après avoir croisé un étudiant unijambiste.

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