pühapäev, mai 11, 2008

Grandes espérances

Apure est invité dans une curieuse résidence d'été. Dans les murs épais de la forteresse, d'immenses escaliers sont creusés. Guidé par un ami dont Apure ne se rappelle pas le nom, il arrive enfin dans les appartements. Plancher de bois, hautes chambres perchées sur des mezzanines : Apure a le vertige et tremble à la pensée de passer ne serait-ce qu'une journée en ces lieux.

Deuxième épisode : Apure attend le bus dans une immense gare routière. Une femme sourde lui fait des signes. Il s'enorgueillit de les comprendre immédiatement. Arrive le bus ; tous à bord. Un vieillard barbu vient vérifier le son du piano. Puis survient le véritable concertiste, un jeune homme qui ne joue pas si mal, et parvient à absorber les mouvements parfois erratiques du bus. Apure descend du bus pour, croit-il se souvenir, acheter quelques provisions. Les rues du bourg, en pleine nuit, sont anormalement claires, comme si elles venaient d'être repeintes, chaussées, trottoir et murs compris, du même blanc. Apure revient au carrefour pour rattraper le bus, et reprendre ce si beau voyage. Passent au loin des bus municipaux ; Apure court ; passe le bus de l'espérance — Apure le rate. Sur le bord du trottoir, il hurle de déception, hurle — et décide de se réveiller.

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