pühapäev, november 30, 2008

Attentats

Il se peut bien que ce rêve-là commence dans une maison de vacances ; Apure ne sait que mettre dans son bagage et finit par prendre un bus, qui se contente de faire le tour de Paris. Apure voyage, semble-t-il, en compagnie, sans bien savoir laquelle. L'humeur qui était à la joie s'assombrit soudain : il y a eu des attentats dans Paris. Tous les voyageurs descendent : ils n'ont plus qu'une envie, trouver un journal, une radio, une télévision allumée, et avoir des précisions sur ce qui s'est passé. Des fumées noires s'élèvent en deux ou trois points de la ville. Apure a le cœur horriblement serré. Il est descendu, lui aussi, et a pris un taxi qui va droit vers la mer : le véhicule est amphibie. Des avions passent au-dessus d'eux. De la mer, vaste et calme, la ville paraît indemne. Un grand nuage noir tranche encore sur le ciel. Le taxi ballote sur les flots et s'avance — non sans difficulté — vers une station d'essence également amphibie. Le chauffeur se retourne vers Apure : "Tout va bien ?" "J'ai le sentiment que la porte n'est pas complètement étanche." "Ne vous inquiétez pas." Oui, pourquoi s'inquiéter ? Le taxi tangue doucement. Apure a retrouvé sa tranquillité. Enfin paraît, à la nage, le pompiste, un tout jeune homme. 

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