teisipäev, november 11, 2008

Scooter fantôme

Apure en randonnée en bonne compagnie dans une montagne blanche, presque ingrate, abandonne l'amie près d'un troupeau de moutons gardé par des chiens affectueux. Il doit rentrer à Paris, en scooter semble-t-il, mais se perd en chemin. Dans un village dont il ne retient pas le nom, il demande la route de Paris aux passants — vieilles dames aux physionomies hébétées. Non, elles ne savent pas. "C'est ma chance", pense Apure à haute voix. Dans la pente raide qu'il emprunte pour sortir du village, il ne trouve plus le guidon du scooter ; c'est une trottinette qu'il chevauche. Mais à force de malaxer les poignées de l'engin, Apure retrouve son véhicule, et la grand route, ensoleillée, encombrée, une route de plage en plein été. Un motard fait hurler sa radio ; des passants imprudents — hommes, enfants — marchent entre les voitures. Apure ralentit.
Dans une autre partie du rêve, il résout un problème de sa vie réelle — de fait, le rêve donne à celle qui contrecarre les projets d'Apure une solution nouvelle, ce dont Apure la remercie. "Vous voyez bien que la raison triomphe !" Le rêveur cependant se trompe : la solution ne résiste pas à l'examen de la veille.

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