Scooter fantôme
Apure en randonnée en bonne compagnie dans une montagne blanche, presque ingrate, abandonne l'amie près d'un troupeau de moutons gardé par des chiens affectueux. Il doit rentrer à Paris, en scooter semble-t-il, mais se perd en chemin. Dans un village dont il ne retient pas le nom, il demande la route de Paris aux passants — vieilles dames aux physionomies hébétées. Non, elles ne savent pas. "C'est ma chance", pense Apure à haute voix. Dans la pente raide qu'il emprunte pour sortir du village, il ne trouve plus le guidon du scooter ; c'est une trottinette qu'il chevauche. Mais à force de malaxer les poignées de l'engin, Apure retrouve son véhicule, et la grand route, ensoleillée, encombrée, une route de plage en plein été. Un motard fait hurler sa radio ; des passants imprudents — hommes, enfants — marchent entre les voitures. Apure ralentit.
Dans une autre partie du rêve, il résout un problème de sa vie réelle — de fait, le rêve donne à celle qui contrecarre les projets d'Apure une solution nouvelle, ce dont Apure la remercie. "Vous voyez bien que la raison triomphe !" Le rêveur cependant se trompe : la solution ne résiste pas à l'examen de la veille.
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