reede, aprill 27, 2007

Sur Mars

Apure est à Berlin et s'égare dans le métro. Un gentil couple essaie de le remettre sur les rails, mais disparaît en courant lorsqu'apparaît la rame. Apure se retrouve dans une boutique d'objets publicitaires, bousculé par la foule. Suit une transition vers un autre rêve dont il se souvient mal ; il est maintenant dans la version originelle du Village des damnés. Ce n'est plus le film en noir et blanc dans lequel George Sanders se sacrifie pour éviter l'invasion des enfants extraterrestres, mais un film en couleur dans lequel le petit étranger, brûlant les étapes, joue sur un piano électrique un air de Bach ; la caméra s'élève dans le ciel, vers les cimes, puis vers les étoiles... Apure transporté à sa suite atterrit (amarsit ?) sur Mars, pas moins. Il parcourt les couloirs d'un hôpital martien. Les Martiens sont minuscules et contrefaits, mais très humains. L'hôpital est bondé ; et comme ces Martiens sont passe-muraille, les murs de l'hôpital bourgeonnent en toutes parts. Apure, très excité, va de chambre en chambre ; par les fenêtres, un paysage de coucher de soleil, flamboyant. Le soleil se couche sur un grand lac — ou une mer martienne. La dernière chambre est habitée par des Terriens. "Fermez la porte derrière vous", lui dit-on ; ce sont les premiers mots qu'il comprend. Apure s'installe à table avec deux ou trois respectables vieilles Terriennes, pour prendre le thé. On complote joyeusement contre les autorités de l'hôpital pour organiser une évasion.

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