pühapäev, oktoober 08, 2006

Rue du 7

Apure chemine dans les rues de Paris avec, lui semble-t-il, deux de ses collègues de bureau ; à la nuit, ils se rendent à quelque rendez-vous. Dans le rêve, et marchant, Apure se rendort et lorsqu’il se réveille, il lui faut remettre la main sur les collègues, et le lieu de rendez-vous. Ah, mais l’un d’eux a attendu Apure. Ils sont derrière les Champs-Elysées et croient se souvenir qu’il faut aller rue Magellan. Non, c’est un autre nom. Copernic ? Au hasard, ils entrent dans un immeuble. On y loue visiblement d’élégants appartements meublés. « Vous savez dans quelle rue nous sommes ? » demande Apure à une jeune femme en trench coat qui fait les cent pas dans le couloir. « Non, je ne sais pas », répond-elle, avec une palpable méfiance. « Vraiment pas ? » ricane Apure, furieux de se sentir soupçonné d’on ne sait quelle malhonnêteté. « Je pourrais peut-être vous renseigner, si vous y tenez. », ajoute-t-il sans nécessité. Apure et son collègue ressortent ; en clignant des yeux, Apure peut lire le début du nom. « Rue du 7... ». Du 7 quoi ? Et sans transition particulière, Apure se retrouve dans une automobile aux très grandes fenêtres (ou c’est peut-être un film projeté dans un studio privé), à visiter les lieux insolites de l’Ouest américain. Falaises, concrétions exagérées, palais naturels... Dans une autre section du sommeil, Apure rêve aussi que sa mère a recueilli trois petits enfants qu’il faut emmener en voyage, ou en exil. Deux des enfants marchent mais le troisième est une curieuse créature qu’il faut porter, et qui n’a pas réellement de visage ; c’est une petite bouche qui parle, au bout d’une sorte de tuyau velu, et la mère d’Apure traite cet enfant avec une grande tendresse.

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