laupäev, oktoober 07, 2006

À cheval

Apure cette nuit a rêvé de ce qu’il appelle imprudemment son surmoi, c’est à dire — dans son esprit ignare — son moi idéal, celui qu’il ne pourrait être, même avec tout le temps et l’argent de la terre (encore que.) Le surmoi d’Apure est un solitaire qui traverse à cheval ou à pied des montagnes tranquilles, plutôt confortables et sans fin. Cette nuit, donc, Apure calmement chevauchait un cheval noir, sur un chemin qui longeait une rivière, et se disait : « Mais pourquoi ai-je tant tardé à remonter à cheval ? »

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