laupäev, juuni 03, 2006

Boue noire

Apure se promène avec un ami polynésien dans une ville pittoresque. Les maisons sont colorées, parfois couvertes de fresques modernes ; les magasins nombreux, élégants et destinés visiblement à une clientèle aisée. "Je ne comprends pas que cette île ne soit pas mieux connue des touristes" , dit Apure à son ami. La ville en effet se trouve sur une île et les deux compagnons descendent au port, où les pêcheurs remontent des poissons monstrueux d’une mer qui a mauvais aspect, noir et visqueux.

Dans une autre partie du rêve, Apure et son père cheminent dans une campagne aux champs et aux bois presque trop verts. Une maison forestière abandonnée les intrigue : elle est couverte d’ex-votos et de plaques commémoratives. Ils continuent le long d’un chemin qui descend en pente raide et les conduit dans une grotte immense, sous la forêt. Ils marchent au bord d’un lac souterrain au rivage triste et boueux ; c’est peut-être un diverticule de la mer d’huile qui cernait l’île idéale du début du rêve.

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