reede, september 01, 2006

Trop de femmes

Apure est dans son appartement souterrain. Il s'est passé maintes choses — son cousin lui a montré de belles et mystérieuses photos, et ils ont vu un ours attaquer un homme; mais le cousin est reparti et surgit un des voisins. Apure n'avait pas fermé la porte. Suivent un certain nombre de voisines et leurs petites filles, et l'une d'elles agace Apure par ses caprices. "J'veux d'l'eau. Plus vite. De l'eau, j'ai soif !" Apure a envie de lui coller une gifle et préfère la confier à une autre voisine. Maintenant, il n'a qu'un souhait : voir toutes ces femmes dehors. "Allez, on y va la smala !" Il n'a pas même honte de sa misanthropie... ou est-ce de la misogynie ? Arrivent d'autres voisins, et un petit garçon pâle et blond. "Ah ! Enfin de la compagnie !", s'écrie l'infantile Apure. Le petit s'appelle Aki. "Comme le prince Aki ? Non, plutôt comme Aki Kurosawa.
." Et Apure s'embarque dans une description des films de Kurosawa. Ses frères sont arrivés à sa rescousse. Les femmes refluent. Tout le monde du reste sort de la maison — Apure est en fait chez son grand-père. Sortent les voisines ; arrivent tout un bus de vieilles dames qu'Apure trouve marrantes. Ce sont apparemment les petites filles et leurs mères qu'Apure ne supporte pas. Il est maintenant dans les bras de son arrière-grand-mère, une femme au beau visage, et regarde passer toutes ces visiteuses. Puis l'un de ses frères, rajeuni, farouche. C'est un retour à l'époque où celui-ci dut prouver la sincérité de son amour aux parents de sa future épouse.

Sildid: , , ,