pühapäev, august 24, 2008

Boule de neige

Pas de fil dans ce rêve qui mène Apure sur une autoroute qui longe un aéroport (deux avions décollent normalement, un autre se retourne et s'écrase sur le dos ; Apure est choqué), puis dans une salle de cours de son école de japonais (c'est la rentrée, il ne sait plus articuler un mot, tandis que le nombre d'élèves croît à vue d'œil ; à la fin de la leçon, tous repartent avec sous le bras un coffret de bienvenue), puis dans une station souterraine du métro londonien ; le métro le conduit au-dessus d'un petit jardin zoologique, puis dans un riche quartier de Paris où s'élèvent des maisons extraordinaires. Le ciel s'obscurcit ; une tempête de neige s'abat sur Paris. Après la tempête, le soleil brille sur les collines blanc et or de la ville.

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laupäev, august 16, 2008

Des serpents dans Central Park

Hier à Venise, aujourd'hui à New York, avec une de ses collègues de bureau. Ils sont au parc et marchent le long du lac ; Apure va même y patauger, et feint, bêtement, de se noyer. Une fois revenu sur la rive, il remarque un amas de petits serpents, qu'il montre à la collègue. Elle se penche, bientôt ramasse un autre spécimen, plus gros celui-là, rouge et bleu-vert très vif. "Je serais toi, je ferais attention. Je ne connais rien aux serpents américains." La collègue hausse les épaules, mais le serpent, qu'elle avait déposé dans un panier, lève la tête et lui mord le gras du bras. "Je vais chercher les secours !" hurle Apure, cependant que d'autres collègues, surgis du rêve, prennent soin de la blessée. Apure court jusqu'à l'hôpital tout proche, où il a quelque mal à se faire comprendre. L'hôpital est vaste et clair, on y rencontre peu de malades. Apure finit par se faire délivrer des papiers qui ne servent pas à grand-chose. "Mais... et si cette morsure est vraiment grave ? Et comment faire pour les questions d'assurance santé ?" La réceptionniste lui conseille de repartir auprès de sa collègue, et d'appeler les pompiers. Apure s'égare sur le chemin du retour. Il traverse des pièces richement ornées, à l'orientale. Un panneau sur une porte indique "Bain vietnamien" : Apure y entre hardiment. Un escalier carrelé de blanc descend vers une baignoire, puis continue vers une autre porte.

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reede, august 15, 2008

Trouble in Paradise

Apure est à Venise — une Venise à sa manière, où certaines rues mènent aux collines. À force de chercher, il trouve : le chemin qui parvient aux dunes d'herbes, lesquelles s'enfoncent droit dans la mer. Transparente, bleuâtre, elle laisse voir les prairies noyées. Quelques baigneurs jouent dans les vagues, peu hautes. "Il faut que je revienne ce soir après m'être acheté un maillot de bain."Apure descend vers le rivage par un petit sentier qui laisse voir le sable. Derrière lui, soudain, une présence humaine. Il se retourne ; le dévisagent trois jeunes gens, deux filles et un garçon. L'un d'eux tient une fourchette ; un autre empoigne Apure par le bras."On se donne rendez-vous pour ce soir, n'est-ce pas ?" Il n'y a aucune sympathie dans leur attitude. Apure se dégage de leur étreinte, et sourit. L'un des jeunes gens lui enfonce la fourchette dans le bas du torse. "N'est-ce pas ?" "Il faut que je demande à ma chère moitié", répond Apure, poliment, sachant fort bien que cette moitié n'existe pas.

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laupäev, august 02, 2008

Un jeune polyglotte

Apure est tout d'abord chargé de tenir un stand à la fête de l'école ; ne cessent de se poser sur lui des coccinelles qu'il chasse de la main, délicatement. L'une d'entre elles s'envole dans un nuage argenté. Il est intrigué — d'autant qu'il se trouve être, comme souvent dans ses rêves, en pyjama alors que tous sont habillés comme à la ville. Désireux de se rendre décent, il rentre chez son grand-père, absent ou mort, et commence par y rencontrer un ancien collègue qu'il déteste, et renvoie de la cuisine. Une autre collègue passe, silencieuse, pleine de désapprobation. Apure s'en fiche : cette maison n'est pas la leur. Il la partage à présent avec une famille inconnue — des amis du rêve, sans doute. La maison se prépare d'ailleurs à la fête. Apure cherche un petit gâteau à avaler, et ne cesse de croiser, dans des pièces qui s'ajoutent à la maison pour en faire un vrai palais, de nouveaux invités. Pour finir, ce sont, dans un salon, un couple de Japonais âgés, en kimono blanc et violet. Apure s'incline. Les Japonais se raidissent imperceptiblement. "Mon apparence doit leur sembler grotesque", se dit-il. Il s'incline à nouveau et repart : il lui faut de toute urgence prendre un bain et se changer. Dans une grande salle des fêtes, Apure rencontre d'autres amis. "Les parents sont arrivés aujourd'hui par avion. Si ça ne marche pas, tu sais, ils pourront se faire rembourser." Apure comprend que les vieux Japonais sont venus pour le mariage de leur fille. Lassé de sa vaine quête, il s'assied à une table basse. Un petit Japonais se pelotonne contre lui, fatigué lui aussi. Un des invités lui parle russe et le petit répond. "Tu parles très bien russe, mieux que moi, lui dit Apure, en russe également. Quel dommage que tu ne parles pas le français, plutôt."
"Mais je parle français", répond le gosse dans cette langue. Il entraîne ensuite Apure vers une aire de jeu, mais disparaît bientôt dans l'une des petites attractions.

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reede, august 01, 2008

Couverts (Ami perdu, IV au moins ?)

Apure retrouve après quelques semaines de nuits confuses son vieil ami perdu. Cette fois-ci, ils discutent dans la salle à manger de la maison des grands-parents d'Apure ; l'ami perdu exhibe son argenterie. "Que penses-tu de ces couteaux ? Tu ne les trouve pas beaux ?" Ils sont magnifiques en effet ; un Y se lit dans les fines gravures du manche. L'ami montre ensuite quelques reliques de son passé, puis présente à Apure ses employés de maison, ainsi qu'un jeune garçon blond qui est peut-être son fils.

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