esmaspäev, august 13, 2007

Encore une catastrophe

Apure discute avec la femme d'un ami. C'est une vieille dame d'ordinaire réservée, et qui cette fois-ci se présente à lui torse nu, mais si distraitement qu'il est impossible d'y voir une quelconque impudeur. Il lui semble que cette femme et lui sont assis dans la savane, à flanc de côteau, en Afrique. Il se lève un grand vent qui fait fuir d'abord les oiseaux, en nuées, puis les grands animaux, qu'il pousse et fait culbuter comme autant de grains de poussière.

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reede, august 03, 2007

Cousine encore et catastrophe

Apure est dans le grand magasin récurrent de ses rêves, et furète au rayon vêtements. Des vestes d'agneau, d'une marque qu'il affectionne particulièrement, attirent son regard. Une amie qui l'accompagne a même désir — et tous deux peine d'argent. Peu importe : "Allons au septième", propose Apure. L'ascenseur est transparent — au point d'être invisible ; Apure et l'amie volent, inquiets, dans les hauteurs du grand magasin. Le septième est l'étage luxueux des mariages et des fêtes. L'amie admire une robe de satin rouge. Apure hausse les épaules, lui fait voir les défauts des coutures, la pauvre qualité du tissu, et déplore la mort de l'artisanat vestimentaire. Ils repartent sans rien acheter. Les rues alentour sont sablonneuses ; on se croirait en bord de mer. Apure surprend une conversation : Paris sera touchée dans la soirée par une catastrophe nucléaire de grande envergure. "Nous allons perdre tout ce que nous aimons." Apure imagine les rues sous les cendres, le grand vent nucléaire. A sa cousine qu'il retrouve sur la plage, il n'ose rien dire.

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Déluge

Apure croise sa cousine dans un paysage de campagne. La cousine vient à peine d'accoucher, mais elle a déjà retrouvé sa jolie silhouette et un visage serein et bronzé. "Tu es magnifique", dit Apure. La cousine avoue qu'elle s'est repeint le visage. Apure continue son chemin, pensif, et parvient à la mer. Non, ce n'est pas la mer, puisqu'émergent des flots les sommets de monuments connus. La lumière est rase, sépulcrale. Apure s'emplit les poumons de bon air du large puis finit par comprendre qu'il est devant New York noyée par une catastrophe inconnue. Il est curieusement excité.

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Vol d'enfant

Apure reprend des cours de russe, ce qui est, se dit-il, une erreur manifeste. En chemin vers la salle, il trouve un nourrisson, qu'il décide d'adopter jusqu'à la fin des cours — il ira ensuite le porter au secrétariat de la faculté. L'enfant est tranquille. D'autres élèves sont venus avec des petits. Apure, cependant inquiet, ment à l'inspectrice des services sanitaires : cet enfant qui vient de naître est celui de sa cousine. "Mais il a au mois six mois !" proteste l'inspectrice. "Elle m'aurait donc menti ?", bafouille Apure, l'enfant dans les bras, de moins en moins à son aise.
Dans une autre partie du rêve, Apure, son jeune frère et d'autres amis décident de tourner un film. Ils ont un vague scénario (qui s'évapore au cours du rêve) et s'en vont en ville commencer le tournage. Le petit frère (à l'état d'enfant) manque de se faire écraser par un camion. Apure fait mine de le gifler, puis le serre dans ses bras. "As-tu compris que nous avons failli passer en une seconde du bonheur au malheur absolu ?"Puis l'un et l'autre embarquent avec une femme ironique sur une mer chargée. Dans la barque, un monceau de déguisements absurdes. "Et comment allez-vous le tourner, ce film ? Vous n'avez même pas de caméra." "On fera un flip-book", explique Apure.

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