kolmapäev, oktoober 25, 2006

Girl in the water

De la fenêtre de son appartement, Apure regarde le square, où jouent des enfants. Il a plu ; il a tellement plu de fait qu'une mare très profonde s'est formée. Or certains des enfants plongent dans cette mare, y disparaissent ; l'une des petites, une fillette en ciré bleu clair et bottes blanches, y saute avec grâce, puis sort d'un bond, comme une otarie, pour replonger aussitôt ; au fond de la mare, dont l'eau est vaguement teintée, Apure voit flotter le corps agile de la gamine.

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pühapäev, oktoober 08, 2006

Rue du 7

Apure chemine dans les rues de Paris avec, lui semble-t-il, deux de ses collègues de bureau ; à la nuit, ils se rendent à quelque rendez-vous. Dans le rêve, et marchant, Apure se rendort et lorsqu’il se réveille, il lui faut remettre la main sur les collègues, et le lieu de rendez-vous. Ah, mais l’un d’eux a attendu Apure. Ils sont derrière les Champs-Elysées et croient se souvenir qu’il faut aller rue Magellan. Non, c’est un autre nom. Copernic ? Au hasard, ils entrent dans un immeuble. On y loue visiblement d’élégants appartements meublés. « Vous savez dans quelle rue nous sommes ? » demande Apure à une jeune femme en trench coat qui fait les cent pas dans le couloir. « Non, je ne sais pas », répond-elle, avec une palpable méfiance. « Vraiment pas ? » ricane Apure, furieux de se sentir soupçonné d’on ne sait quelle malhonnêteté. « Je pourrais peut-être vous renseigner, si vous y tenez. », ajoute-t-il sans nécessité. Apure et son collègue ressortent ; en clignant des yeux, Apure peut lire le début du nom. « Rue du 7... ». Du 7 quoi ? Et sans transition particulière, Apure se retrouve dans une automobile aux très grandes fenêtres (ou c’est peut-être un film projeté dans un studio privé), à visiter les lieux insolites de l’Ouest américain. Falaises, concrétions exagérées, palais naturels... Dans une autre section du sommeil, Apure rêve aussi que sa mère a recueilli trois petits enfants qu’il faut emmener en voyage, ou en exil. Deux des enfants marchent mais le troisième est une curieuse créature qu’il faut porter, et qui n’a pas réellement de visage ; c’est une petite bouche qui parle, au bout d’une sorte de tuyau velu, et la mère d’Apure traite cet enfant avec une grande tendresse.

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laupäev, oktoober 07, 2006

À cheval

Apure cette nuit a rêvé de ce qu’il appelle imprudemment son surmoi, c’est à dire — dans son esprit ignare — son moi idéal, celui qu’il ne pourrait être, même avec tout le temps et l’argent de la terre (encore que.) Le surmoi d’Apure est un solitaire qui traverse à cheval ou à pied des montagnes tranquilles, plutôt confortables et sans fin. Cette nuit, donc, Apure calmement chevauchait un cheval noir, sur un chemin qui longeait une rivière, et se disait : « Mais pourquoi ai-je tant tardé à remonter à cheval ? »

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neljapäev, oktoober 05, 2006

Noces dans un parking

Apure dort dans un parking, à même le sol, avec quelques autres personnes dont il ne sait au juste si ce sont des réfugiés, des amis ou des parents. À un autre étage du parking, lui apprend-on, rôdent des Russes méchants. Pourquoi des Russes ? Est-ce la guerre ? Pas de réponse dans le rêve. Mais vient en effet le moment de la confrontation avec les cruels Slaves. Apure se retrouve couché sur un lit de fer ; un Russe, assis sur lui, le regarde d'un air méchant, puis lui caresse la mâchoire. Apure n'a ni peur, ni mal. Le Russe tient à la main une petite saucisse très cuite qu'il grignote par le côté. Apure trouve l'allusion un peu grossière, mais rien ne se produit.

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